Lors de son entretien avec Arlette Chabot (France 2) et Patrick Poivre d'Arvor (TF1), le 1er avril 2004, le Président de la République est revenu sur la question de la recherche :

Lors de son entretien avec Arlette Chabot (France 2) et Patrick Poivre d'Arvor (TF1), le 1er avril 2004, le Président de la République est revenu sur la question de la recherche :

"Il y a eu ce malaise et cette réaction. A quoi était-elle due ? D'abord à un mal, un malaise dû à l'insuffisance des moyens consacrés à la recherche. Et cela, c'est un malaise justifié.

Dès 2002, j'avais indiqué que, la recherche étant je dirais le moteur principal de la croissance et de l'avenir, il fallait que la France fasse un effort important pour atteindre avant 2010, 3% de sa richesse nationale affectée à la recherche. On a probablement pris du retard dans ce domaine, pour des raisons tenant aux contraintes budgétaires, elles-mêmes issues de l'insuffisance de croissance. Quand il y avait de la croissance, il y a trois, quatre ou cinq ans, c'était plus facile.

Maintenant, c'est évidemment plus difficile. C'est vrai d'ailleurs pour tous les pays européens. Il fallait donc répondre à ce besoin, notamment parce qu'il s'était exprimé, mais surtout parce qu'il est conforme à l'intérêt national, d'où l'idée d'une grande loi d'orientation et de programmation de la recherche.

Et puis, il y avait un problème spécifique qui était un problème de répartition des postes, entre les postes statutaires et les postes contractuels. Et ce problème devrait être réexaminé. J'ai demandé aussi au gouvernement de réexaminer ce problème de postes. Mais ce n'est pas là l'essentiel. Le problème sera réglé. Mais l'essentiel, c'est qu'on fasse une réflexion approfondie sur notre recherche, et notamment notre recherche universitaire qui manque de moyens. Alors qu'elle est essentielle. Il y a là un effort particulier à faire, c'est une des missions du nouveau gouvernement.

Il y a le problème de la réforme, probablement, l'adaptation de notre système institutionnel, et notamment de nos grands établissements de recherche.

Cela suppose une concertation, une réflexion approfondie pour voir comment on peut moderniser, rendre plus dynamique, plus efficace cette recherche.

Il y a bien entendu la loi de programmation qui doit prévoir les moyens nécessaires pour les années qui viennent et il y a enfin les nécessités absolues d'une augmentation très sensible de la recherche privée, qui en France est très insuffisante par rapport à ce que l'on voit dans tous les grands pays. Il y a donc un problème général de recherche."

 

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