Publié le 09 oct. 2000
Philippe Busquin, le commissaire européen chargé de la recherche, a précisé mercredi 4 octobre, la démarche de la commission concernant le sixième programme cadre de recherche et développement (PCRD) qui sera présenté en février 2001.
On se souvient que la publication du document "vers la création d'un espace européen de la recherche" avait été saluée par les responsables ministériels et universitaires français comme une étape ambitieuse permettant de dépasser le cadre parfois trop restrictif des PCRD précédents pour envisager une "Europe de la recherche".
Lors du colloque de Bordeaux, notamment, la CPU avait évoqué la perspective d'une action spécifique pour la coordination entre les acteurs de la recherche intégrée au futur PCRD, permettant de donner un rôle de catalyseur global aux actions de la commission européenne, au -delà de la simple juxtaposition de programmes sectoriels.
Géométrie variable
Cette dimension a été explicitement réaffirmée par le commissaire Busquin, reconnaissant un "changement radical d'approche", qui a annoncé de "nouvelles formules de coopération" en se référant à la possibilité ouverte par le Traité de l'Union d'utilisation d'instruments à géométrie variable".
Soulignant que la Commission n'est responsable que de 5% des dépenses publiques européennes en matière de recherche, il souhaite privilégier une action qui apporte "une véritable valeur ajoutée par rapport aux actions nationales" et aille bien au-delà de la gestion directe de programmes, avec la coordination et la mise en réseau des acteurs principaux, l'ouverture mutuelle des programmes européens et nationaux.
Diversité et complémentarité des soutiens européens
Dans ce cadre, le 6° PCRD devrait permettre de "concentrer les moyens sur des projets d'une taille plus importante et d'une durée plus longue".
L'idée de "réseaux d'excellence européens" sorte de programmes communs d'activité des Etats membres est avancée, ainsi que l'appui aux réseaux d'innovation et de recherche vers les PME, le soutien aux grands équipements d'intérêt européen, l'accroissement et la diversification des aides à la mobilité des chercheurs, et le renforcement d'actions de sensibilisation du public à la science, notamment parmi les jeunes.
Plus largement, les notions de diversité des actions et de subsidiarité (compléter les initiatives nationales et n'intervenir que lorsque l'échelle européenne est indispensable à la réalisation des projets) semblent imprégner l'ensemble de la réflexion de la commission en matière de recherche.
(A partir d'une dépêche de l'Agence Education Formation - AEF )
Le commissaire européen de la recherche souhaite aller vers une mise en réseau et une coordination des acteurs de la recherche en Europe. au delà des programmes classiques de gestion directe.
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