Trois questions à Sophie Potel-Legrand chargée de domaine RH à l’Amue.

Dans le cadre de l'application du décret du 29 avril 2002 relatif à l'évaluation et à la notation des fonctionnaires de l'Etat, l'Agence anime, depuis mars 2004, un groupe de réflexion travaillant sur la mise en place des entretiens d'évaluation des personnels IATOSS dans les établissements.

Dans le cadre de l'application du décret du 29 avril 2002 relatif à l'évaluation et à la notation des fonctionnaires de l'Etat, l'Agence anime, depuis mars 2004, un groupe de réflexion travaillant sur la mise en place des entretiens d'évaluation des personnels IATOSS dans les établissements.

Pourquoi avoir formé ce groupe de travail ?

Nous souhaitions regrouper autour d'une même table des représentants d'établissements qui s'étaient déjà engagés dans une démarche d'entretiens professionnels afin de capitaliser sur leurs expériences et leurs acquis et les faire partager à l'ensemble de la communauté. Ce faisant nous cherchons à éviter les écueils déjà repérés et avancer dans ce processus de manière efficace.

Un président d'université, deux secrétaires généraux, des responsables RH d'université et de services à effectif important, un représentant d'EPST, de la DE et de la DPMA constituent ce groupe de réflexion.

Quelle démarche mettez-vous en place pour atteindre ce but ?

Des entretiens professionnels ont déjà été mis en place dans certains établissements afin, notamment, de mieux connaître les missions, activités et compétences de chaque agent.

L'entretien d'évaluation n'a de réel fondement que s'il s'appuie sur une connaissance précise du travail de l'agent et de ses objectifs, lesquels sont fixés lors de l'entretien professionnel en fonction des priorités du projet de l'établissement et ceux du service au sein duquel il est affecté.

L'entretien d'évaluation intervient ensuite pour s'assurer de la bonne poursuite de ces objectifs et, le cas échéant, les redéfinir.

L'important est de favoriser une culture du dialogue dans laquelle les objectifs se discutent et se partagent avec les agents sans l'implication desquels l'évaluation n'aurait guère de sens.

Quels sont les "outils" que vous proposez pour aider les établissements?

Nous avons déjà mis à disposition plusieurs documents destinés à aider les établissements dans la mise en œuvre de ce processus.

Par exemple, le premier d'entre eux est un tableau répertoriant les enjeux (pour l'Etat dans sa mission de service public, pour l'établissement et pour l'agent) à partir desquels peuvent être établis des objectifs. Ce sont ces enjeux qui donnent un "sens" à l'ensemble de cette politique.

En les présentant ainsi les établissements peuvent élaborer clairement leur propre démarche d'évaluation en fonction des finalités recherchées.