Publié le 12 mars 2004
Envie d'agir ! , l'opération mise en place par le ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche fête son premier anniversaire. L'occasion d'un bilan avec Claude Capelier, conseiller spécial auprès du ministre.
Envie d'agir ! , l'opération mise en place par le ministère de la jeunesse, de l'éducation nationale et de la recherche fête son premier anniversaire. L'occasion d'un bilan avec Claude Capelier, conseiller spécial auprès du ministre.
Pouvez-vous nous résumer ce en quoi consiste "Envie d'agir" ?
L'opération a débuté en mars 2003. L'idée était de promouvoir l'engagement. Des établissements universitaires ont donc institué des journées de l'engagement avec des manifestations et des événements qui l'accompagnaient.
Nous avons mis en place certains dispositifs, notamment des défis jeunes et des concours avec le CROUS. Au final, nous avons 600 lauréats en région, 36 lauréats nationaux et 9 finalistes.
Cette année, le concours s'organise sur une base beaucoup plus large. Nous le mettons en place sur le plan national avec une grande finale européenne qui réunira 8 autres pays européens.
Cette opération est un vrai succès. Imaginez, entre le mois de mars et décembre 2003, nous avons eu plus de 500 000 visites sur notre site Internet !
Les étudiants ont-ils été sensibles aux projets mis en place dans le cadre de Envie d'agir?
Nous sommes en train de faire un bilan de cette première année. Ce qu'on peut déjà dire c'est que les étudiants ont plus été attirés par les projets à portée humanitaire. Venaient ensuite les thèmes Citoyenneté et Solidarité puis Culture. Les projets à dominantes économique et culturelle ont moins trouvé grâce à leurs yeux.
Je dirais que dans certains cas, Envie d'Agir a eu un rôle de booster. Car, notamment, dans certaines grandes écoles, il existait déjà cette tradition d'entraide. Pour ceux là, Envie d'Agir leur a permis d'avoir des aides et de bénéficier d'un certain "label" délivré par le ministère qui garantit le sérieux de leur démarche.
Mais il est vrai qu'à l'université, certaines filières se prêtent plus que d'autres à ce type d'action. Les étudiants en sociologie, psychologie et autres sciences humaines trouvent dans l'engagement une dimension pratique qui vient naturellement compléter leur formation.
Quant à la question de la valorisation de cet engagement, il peut prendre différentes formes. L'action peut être convertie en ECTS. L'engagement est dans ce cas complètement institutionnalisé. Par exemple, à l'université de Compiègne, un enseignant est tout spécialement délégué à la gestion de ces projets.
Admettons que cette mobilisation de l'étudiant ne soit pas reconnue dans le cursus. Il n'empêche, que, la plupart du temps, il existe un pool de sponsors qui soutient ces projets. Et comme le bassin économique autour de l'établissement est sollicité, cela permet à l'étudiant d'établir de premiers contacts, et pourquoi pas, de trouver un emploi !
Y a-t-il des initiatives étudiantes qui aient particulièrement retenu votre attention?
Je pense immédiatement à un groupe d'étudiants qui a travaillé avec un orphelinat en Roumanie. Ils s'engageaient tous les 6 mois sur un aspect différent : construction, assistance médicale, nutrition… Ils ont cheminé en se posant l'ensemble des questions d'une chaîne de difficultés.
D'autres jeunes ont aussi mis en place un festival culturel à la campagne. Là encore, ils ont tout conçu de A à Z, de la construction du lieu à la programmation. Et le succès était au rendez-vous de la manifestation !
Newsletter de l'agence
Les dernières actus de l'Amue dans votre boîte mail ! Inscrivez-vous à notre newsletter.
Besoin d’informations ?
Vous êtes décideur ou correspondant prescripteur au sein d’un établissement ESR et vous souhaitez plus de renseignements sur notre offre de services