Tandis que sur les autoroutes, on assistait aux chassés-croisés entre juillettistes et aoûtiens, à Paris, c'était dans l'administration qu'ils avaient lieu.

Tandis que sur les autoroutes, on assistait aux chassés-croisés entre juillettistes et aoûtiens, à Paris, c'était dans l'administration qu'ils avaient lieu.

Le sentiment de bougeotte a été sensible notamment au Ministère de la recherche et des nouvelles technologies. A la fin du mois de juillet, Claudie Haigneré a nommé Bernard Larrouturou à la direction générale du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). Ce docteur en mathématiques remplace Geneviève Berger dont le mandat a pris fin "par anticipation". La ministre a expliqué son choix par une volonté de "susciter une dynamique nouvelle au CNRS".

Quant à Bernard Bigot, il quitte ses fonctions de directeur de cabinet pour celles de Haut Commissaire à l'énergie atomique. Il est remplacé par Philippe Braidy, ancien directeur financier et membre du comité de direction du CNES.

La fièvre des nominations a, pour sa part, touché le CNE (Comité National d'Evaluation). Celles-ci ont eu lieu lors du conseil des Ministres du 20 août 2003. Bernard Dizambourg, Jean-Yves Mérindol, Michel Averous, Léo Vincent, Bernard Jannot, Paolo Blasi, Josep Bricall, Françoise Thys-Clément et Georges Boulon ont donc été nommés au Conseil pour quatre années.

 

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