Rapport du Conseil national pour le développement de la mobilité internationale des étudiants

Le Conseil national pour le développement de la mobilité internationale des étudiants, créé en octobre 2003, est chargé de réfléchir sur les flux étudiants, autant en entrée qu'en sortie du territoire. Le rapport pour l'année 2003-2004 vient d'être publié à la documentation française

Nouvelle donne

Pour les auteurs "ces transformations des conditions de la mobilité universitaire ont connu une ampleur telle qu'il n'est pas exagéré de parler, à leur propos, d'une véritable mutation". Ainsi on peut noter une augmentation de la mobilité entrante sur les dernières années. En ce qui concerne la mobilité sortante "il est [..] difficile de tendre à une réelle exhaustivité dans la couverture statistique des mouvements concernés, même si certains dispositifs multilatéraux tels que le programme Erasmus ou bilatéraux

permettent une saisie très précise des effectifs en mouvement dans le cadre des

programmes institutionnalisés"

Il est cependant reconnu que "l'accroissement de l'effectif des étudiants français poursuivant des études à l'étranger constitue une réalité indiscutable'"

Améliorations

Si la mobilité internationale concernait principalement des motivations personnelles et des expériences ponctuelles il semblerait que cet état de fait soit profondément perturbé. "Compte tenu de l'ampleur des effectifs concernés, de leur impact sur la viabilité des programmes et de leurs implications budgétaires, les responsables universitaires comme les autorités publiques ne peuvent se contenter de réagir passivement aux fluctuations des candidatures spontanées qui s'adressent aux établissements". Ainsi, selon les auteurs, les universités s'engagent de plus en plus vers une offre de qualité, autant dans l'enseignement que dans l'accueil de ces étudiants

Dans les détails de l'amélioration des conditions d'accueil il est précisé que "Les principales améliorations à apporter aux conditions matérielles de vie des étudiants étrangers portent sur les possibilités de logement qui peuvent leur être proposées. Sur ce point, leur situation ne peut être traitée indépendamment d'une problématique d'ensemble d'amélioration du logement étudiant, pour les étudiants étrangers comme pour les étudiants français."

Le rapport, dans une deuxième partie, propose une série de 7 propositions concernant, entre autres, l'amélioration du "système d'information relatif à la mobilité internationale des étudiants" à "l'adaptation de l'offre française de formation supérieure aux nouvelles exigences induites par la mobilité internationale des étudiants" ou par l'amplification des "interventions des collectivités territoriales