Publié le 22 juil. 2003
A quoi ressemble un étudiant en 2002 ? Sensiblement à un étudiant en 2001 ! C'est du moins ce qu'indique la note d'information de la DEP sur les étudiants inscrits dans le système universitaire public français en 2002-2003.
A quoi ressemble un étudiant en 2002 ? Sensiblement à un étudiant en 2001 ! C'est du moins ce qu'indique la note d'information de la DEP sur les étudiants inscrits dans le système universitaire public français en 2002-2003.
Effectivement, en un an, le profil des jeunes n'a pas beaucoup évolué. 80,8% des entrants en première année sont titulaires d'un baccalauréat général, contre 16,5% d'un baccalauréat technologique et 2,7% sont issus de section professionnelle.
Tous cycles confondus, la population étudiante recense 1 429 000 membres, soit une hausse de 1,4 % des effectifs. Ce petit mieux doit beaucoup à des hausses d'effectifs constatées dans les deuxièmes et troisièmes cycles.
A noter néanmoins, l'augmentation de nouveaux bacheliers entrés "à l'heure" ou "en avance" en première année. Ils sont 61,3% en 2002-2003, soit trois points de mieux que l'année précédente.
La proportion de filles se maintient à 56,1% et elles se retrouvent en force dans les disciplines littéraires ainsi qu'en pharmacie et sciences de la nature et de la vie. A contrario, elles se font plus rares en sciences et en STAPS.
Parmi les nouveaux bacheliers, la DEP souligne une percée des enfants d'employés et d'ouvriers. Désormais, ils représentent respectivement 12,1% et 10,1% des étudiants.
L'effet Erasmus se fait également sentir. Les étudiants étrangers constituaient 8,4% des effectifs en 1998, ils représentent désormais 12,6% de la population estudiantine, majoritairement en deuxième et troisième cycle.
Dans le tiercé des matières stars, on retrouve la filière administrative économique et sociale (AES) qui enregistre une hausse de 2,8% de ses effectifs. Les sciences économiques affichent également des scores en hausse puisqu'elles ont accru leur recrutement de nouveaux bacheliers (+4,1%). Conséquence logique des réformes et de l'assouplissement du numerus clausus, la médecine pulvérise les records en augmentant de 9 points son nombre d'étudiants en premier cycle.
Petite révolution dans le monde des langues : la DEP note que, pour la première fois depuis longtemps, le nombre d'étudiant y est en hausse.
Mais toutes les disciplines ne bénéficient pas de la même aubaine. Droit et sciences politiques accusent cette année encore un affaissement de leurs effectifs, du, notamment, à leurs difficultés à attirer de nouveaux bacheliers.
Les IUT ne sont guère mieux lotis et confirment la baisse de l'année dernière : les IUT des métiers du secondaire perdent 4 points contre 0,9 point pour ceux du tertiaire, qui, jusque là, avaient réussi à éviter la chute.
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