La commission d'appel d'offres (CAO) qui devait formuler un avis sur le choix du remplaçant de Nabuco a proposé au directeur de l'Amue (à l'unanimité moins une abstention) de classer cette procédure sans suite. Cette recommandation a été suivie.

La commission d'appel d'offres (CAO) qui devait formuler un avis sur le choix du remplaçant de Nabuco a proposé au directeur de l'Amue (à l'unanimité moins une abstention) de classer cette procédure sans suite. Cette recommandation a été suivie.


Réunie le 1er février, la CAO a constaté au terme d'une longue discussion que les offres répondant le mieux au besoin exprimé étaient d'un coût humain et financier hors de proportion avec les moyens que l'Amue et les établissements pouvaient raisonnablement consacrer à cette opération.


Cette décision intervient au terme d'un dialogue compétitif destiné à identifier et définir les moyens propres à satisfaire au mieux les besoins.


Le groupe de travail qui a suivi la procédure était composé de 10 établissements et de personnels de l'Agence. De l'avis unanime des membres de la CAO, ce groupe a travaillé de manière exemplaire.


Ce groupe a, conformément au cadre fixé, tracé un projet ambitieux ouvrant sur des perspectives de modernisation de l'organisation des établissements, et offrant des capacités d'évolution importantes préparant l'avenir. Ainsi le classement des offres qu'il a réalisé favorisait-il les grands progiciels généralistes offerts par le marché, plutôt que des logiciels spécifiques au secteur public.


Si la pertinence du classement des offres vis à vis du besoin exprimé a été confirmée par la CAO force a toutefois été de constater que le choix proposé par le groupe projet imposait un investissement financier important et qui ne trouvait son équilibre qu'à la condition, non acquise par avance, que 90 établissements au moins optent pour ce type de solution. De même, les moyens humains nécessaires à la conduite d'un tel projet se sont avérés incompatibles, d'une part, avec le plafond d'emplois que connaît l'agence et d'autre part avec la capacité de mobilisation des personnels que les établissements pouvaient envisager pour cette opération.


Le problème du remplacement de Nabuco reste donc posé et il faut tirer au plus vite les enseignements de ce qui a été accompli jusqu'à présent.


L'expérience acquise par le groupe de travail permettra de réaliser très rapidement un cahier des charges. Il est en outre évident que la contrainte financière prévaudra désormais sur les ambitions. De plus le choix tiendra compte des besoins et capacité d'investissement variables des établissements ; ceci signifie que plusieurs solutions pourraient être retenues. Pour finir il est devenu évident que le procédé qui consiste à acheter un progiciel sans connaissance du nombre d'établissements susceptibles d'être intéressés fait courir un risque excessif à l'Agence et, par voie de conséquence, à ses membres.


Forte de ces éléments une nouvelle procédure est lancée en relation étroite avec les représentants des établissements et avec pour ambition de fournir un outil qui leur permette d'assumer les contraintes de la gestion dans le contexte nouveau créé par la LOLF, qui offre dans le même temps des éléments de pilotage aux équipes de direction, qui soit enfin un élément d'un système d'information qui gagne en cohérence.

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