Retours sur la visite à l’université de Liège du 30 septembre dernier d’une délégation de représentants d’établissements utilisateurs de Sifac. Objectif : en savoir plus sur le projet de refonte du système d'information mené au sein de cet établissement.

Le 30 septembre dernier, un certain nombre de représentants d'établissements et de l'Amue se sont rendus à Liège pour prendre connaissance du projet de refonte du système d'information mené au sein de cette université. Si le projet de l'université de Liège, démarré en 2001, couvre un périmètre fonctionnel qui s'étend bien au-delà de la sphère de la gestion financière et comptable (gestion de la paie et des ressources humaines, gestion immobilière ...), l'objectif de la rencontre était focalisé sur l'étude des écarts de modélisation et de fonctionnalités avec Sifac. A ce titre, les échanges ont été riches et ont permis de conforter certaines orientations déjà prises au niveau du Comité de suivi Sifac. L’occasion d’en savoir plus sur les premiers ressentis de François Paquis, Directeur général des services, université Paris 5, et de Georges Vayrou, agent comptable de l’université Paris 1 qui faisaient parti du voyage.

« Les écarts entre le projet SAP mené à l’université de Liège et ceux mis en place au sein des universités françaises »

 

Pour François Paquis, les principaux écarts se révèlent surtout au niveau de la couche de reporting très complète à Liège, permettant notamment de faciliter l’édition des comptes-rendus relatifs aux contrats européens, ainsi que par la solution de dématérialisation de factures fournisseurs mise en œuvre. Georges Vayrou retiendra également l’écart entre la démarche individuelle de l’université de Liège, et celle des Etablissements français, plutôt « mutualisée ». Selon François Paquis « les universités françaises ont logiquement moins investi individuellement, car à Liège, il ne s’agit pas d’une solution mutualisée mais ad hoc, ne devant répondre aux besoins que d’un seul établissement ». Les différences se mesurent également par une utilisation de SAP plus proche du standard à Liège, qui intègre moins de spécifiques que dans Sifac, et sur un périmètre relatif à la brique finance moins complet, notamment concernant les contrôles budgétaires mis en œuvre et le suivi des marchés. Ces écarts  induisent par conséquent une maintenance plus légère du système déployé à Liège (montées de versions SAP, extensions de périmètre, …). Des écarts sont également constatés dans la répartition des moyens dégagés, tant au niveau financier qu’au niveau humain par rapport à ceux mis en œuvre respectivement par l’Amue et les établissements français.

« Les réorganisations de services et la professionnalisation des gestionnaires présentées ont, semble t-il contribué à la bonne appropriation de l'outil par les utilisateurs SAP de Liège. Un modèle pour les universités françaises ? »

 

Selon G. Vayrou, on peut imaginer qu’à « ancienneté égale » d’appropriation du logiciel, le niveau de maîtrise sera le même en France qu’en Belgique. Pour lui, la priorité c’est de consolider et fiabiliser ce qui existe déjà. Une vision partagée par François Paquis, pour qui l’organisation mise en place à l’université de Liège est clairement un facteur de succès. « Oui, la même professionnalisation peut être mise en place en France ».

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