L'étudiant étranger sonne toujours deux fois !

Un rapport d'information du Sénat, concernant les étudiants étrangers en France, préconise un accueil immédiat et "chaleureux" de ces derniers lors de leur arrivée.

Un rapport d'information du Sénat, concernant les étudiants étrangers en France, préconise un accueil immédiat et "chaleureux" de ces derniers lors de leur arrivée.

 

 

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En matière d'accueil chaleureux le CROUS de Nancy à une longueur d'avance avec un programme original : "Faim d'échanges".

Autour d'un repas

Le principe est simple, faire découvrir aux étudiants étrangers la France côté cuisine, côté intime, après les grands amphis où l'on se sent sans doute un peu perdu en arrivant.

Le but est donc de proposer à des familles d'accueillir chez elles, le temps d'un repas, un étudiant étranger curieux.

Etudiants étrangers comme famille hôtes s'inscrivent auprès du CROUS et Vanessa Himeur, en charge de ce programme, organise la rencontre.

" Ce programme s'inscrit dans un axe de travail initié par le CNOUS pour développer notre action en direction de l 'international" explique Vanessa Himeur.

Numéro vert, site internet, coupons-réponses, ce sont trois modes de contact qui sont mis en place pour organiser les inscriptions qui durent environ un mois et se termineront, cette année, le 20 novembre.

Le déjeuner aura lieu le 27 novembre, un dimanche.

" 300 étudiants étrangers et 150 familles d'accueil ont participé à l'opération en 2004" précise la responsable.

"Un grand bol d'air frais dans mon quotidien" Olivier, famille d'accueil

"Les retours sont très positifs ajoute Vanessa Himeur, "certaines familles s'inscrivent régulièrement chaque année pour renouveler l'expérience"

Le repas est le but de cette opération. Mais ces échanges peuvent parfois perdurer. "Des étudiants ont revu régulièrement leur famille d'accueil, des liens se sont crées. Des familles ont apporté leur aide pour les démarches administratives des étudiants qu'elles avaient eu à leur table" apprécie Vanessa Himeur.

Un repas qui peut se révéler cocasse dans le choc des cultures et des assiettes.

Ainsi Jin Tiar, jeune étudiante chinoise, témoigne de sa surprise devant la diversité des plats et, surtout, " des discussions qui accompagnent le repas". En Chine, "culturellement parlant", discuter pendant la dégustation des mets est impoli.

Pas de soucis pour Annie-Marie, qui savait, avant d'accueillir une jeune étudiante asiatique, que les Vietnamiens ne se servent pas de couteaux. Elle a donc préparé un repas qui n'en nécessitait pas, mettant ainsi parfaitement à l'aise son invitée.

Les deux amies sont restées en contact et sont allées ensemble assister à des concerts.

Annie-Marie a même lancé une deuxième invitation, avec des amies de la jeune étudiante, et cette fois-ci, c'était choucroute.