L'ESEN : visite guidée

Arriver à l'ESEN donne un peu l'impression d'arriver au milieu de nulle

Arriver à l'ESEN donne un peu l'impression d'arriver au milieu de nulle

part. Poitiers et son centre-ville sont à 10 bons kilomètres de là, les maisons ont fait place aux zones industrielles qui elles-mêmes ont fait place aux champs. Sur la route, les panneaux indiquent que l'on se rapproche du Futuroscope. C'est d'ailleurs à quelques mètres de là que se situe l'ESEN, juste à côté des bâtiments du CNED (Centre National d'Éducation à Distance).

Un grand bâtiment blanc, inauguré en 1997, aux faux airs de soucoupe volante abrite l'École supérieure de l'éducation nationale. Une soucoupe ou une fourmilière.

Car on a beau se trouver à plusieurs kilomètres du centre-ville, dans le grand hall, le mouvement est incessant. Les stagiaires vont et viennent, des amphis aux salles de cours. Les valises entreposées dans un coin témoignent aussi de la circulation qui anime les lieux. Dehors, le flot de voitures déposant les visiteurs ne connaît pas non plus beaucoup de répit.

Au rez-de-chaussée, on trouve le grand amphithéâtre de 250 places. Il en existe trois autres dans l'ESEN un peu plus petits.

Pour accueillir les conférences en plus petit comité, l'ESEN met à la disposition de ses stagiaires une quarantaine de salles qui peuvent accueillir de 20 à 80 personnes. Certaines d'entre elles jouissent de cloisons modulables qui permettent d'agrandir l'espace en cas de besoin. En effet, sur ces 9 000 mètres carrés de locaux, ce ne sont pas moins de 3 000 personnes qui passeraient ici durant l'année pour suivre une formation.

Mais comment loger tous ces stagiaires? Adossé au bâtiment où l'on suit les cours, une résidence de 130 chambres a été aménagée. Dans les couloirs bleus qui mènent à ces pièces, des reproductions d'Edward Hopper ornent les murs. Chaque chambre fait 8 m2. La restauration sur place a également été prévue puisque l'ESEN abrite un grand restaurant pour les stagiaires ainsi que des salles de réception.

Mais un des points névralgiques du lieu reste sans doute le centre de documentation. On y trouve tout ce qui peut avoir trait au système éducatif. Évidemment, ordinateurs et connexions Internet sont mis à disposition des stagiaires. La mise en ligne du catalogue est prévue. Une lettre électronique ainsi qu'un site web devrait être installés d'ici fin janvier 2004. Et Bertrand Dizambourg compte bien instaurer une politique de publication papier propre à l'ESEN. Afin que l'école devienne à tous points de vue un lieu de référence et de réflexion.

Act-U remercie Philippe Henriot pour l'iconographie.