Une récente note d'information de la Direction de l'évaluation et de la prospective présente un tableau actualisé concernant les étudiants étrangers inscrits dans les universités pour la période 2003-2004.

Une récente note d'information de la Direction de l'évaluation et de la prospective présente un tableau actualisé concernant les étudiants étrangers inscrits dans les universités pour la période 2003-2004.

La part des étudiants étrangers augment à raison de 12% par an depuis 1998 et atteint une proportion de un sur dix, soit 245 300 personnes.

Les étudiants étrangers se dirigent en majorité vers les universités (82% d'entre eux). On les retrouve ensuite (par ordre décroissant) en STS (4.2%), école de commerce, gestion et comptabilité ou école d'ingénieur.

Les experts de la DEP notent, au sujet de l'évolution de ces inscriptions, que " la contribution des étudiants étrangers à l'évolution des effectifs de l'enseignement supérieur entre les rentrées 2002 et 2003 est de 1.1 point pour une augmentation globale des effectifs de 2.1%"

L'augmentation des effectifs d'étudiants étrangers explique pour moitié la croissance des effectifs étudiants entre 2002 et 2003.

Il apparaît nettement que, selon les nationalités d'origine, le choix des filières diffère. Ainsi les formations lettres et sciences humaines reçoivent principalement des étudiants en provenance des pays frontaliers de la France, de l'Europe du nord, centrale ou des îles britanniques. La découverte de la culture française est leur première motivation.

D'un autre côté les étudiants marocains sont davantage inscrits en CPGE et en écoles d'ingénieurs.

Les formations orientées "recherche" (DEA ou doctorat) reçoivent des étudiants algériens, tunisiens ou du Moyen-Orient (Palestine, Syrie, Liban). Les étudiants issus de l'Afrique de l'Ouest sont plus attirés par les formations "professionnalisantes" (STS, IUP ou IUT)

Les bacheliers parmi les étudiants étrangers.

La rapport note que "trois étudiants sur quatre ne sont pas titulaires du baccalauréat". Ils représentent 63% des étudiants étrangers en premier cycle, 74% en deuxième cycle et 79% en troisième cycle.

Cette proportion des non-bacheliers augmente régulièrement depuis 1998-99.

A la lecture des chiffres on constate que "les non-bacheliers contribuent à hauteur de 95% à l'augmentation des effectifs étudiants étrangers à l'université"

Le rapport précise que "dans chacun des trois cycles d'études, c'est dans la filière "lettre sciences-humaines" que les étudiants étarngers non-bacheliers sont les plus nombreux"

En ce qui concerne les zones géographiques d'origine les auteurs concluent que plus de la moitié des étudiants étrangers viennent d'Afrique francophone et en particulier du Maroc et de l'Algérie.

Par ordre d'importance numérique on trouve ensuite les étudiants en provenance des pays limitrophes à la France et d'Europe de l'est.

"L'effectif des étudiants d'Europe hors union européenne a presque doublé entre 98 et 2003. Là encore la croissance est expliquée par les non bacheliers à hauteur de 98%"

A noter la très forte hausse du nombre d'étudiants chinois depuis 1998 qui a été multiplié par 8.

La répartition territoriale est, quand à elle, très inégale. Ainsi les académies de Paris et Créteil accueillent prés d'un étudiant étranger sur trois alors qu'elles ne reçoivent qu'un étudiant sur cinq sur le total des étudiants inscrits en France.

Enfin la note de la DEP précise que "les académies doivent faire face à des afflux d'étudiants étrangers différents" et donne l'exemple de l'académie de Lille qui doit composer avec un nombre important des étudiants non-bacheliers(les plus susceptibles d'exprimer un besoin de logement étudiant selon les experts) et une augmentation de prés de 200% (de 98 à 2003).


 

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