Publié le 30 nov. 2004
15 professionnels de l'enseignement supérieur ont été choisi dans la cadre d'un appel d'offre restreint de la commission européenne pour aider à la promotion du processus de Bologne en France. Patricia Pol, vice-présidente chargée des relations internationales de l'université Paris XII, sera la coordinatrice de ce groupe de travail placé sous l'égide de l'Agence nationale Socrates-Leonardo. Entretien.
15 professionnels de l'enseignement supérieur ont été choisi dans la cadre d'un appel d'offre restreint de la commission européenne pour aider à la promotion du processus de Bologne en France. Patricia Pol, vice-présidente chargée des relations internationales de l'université Paris XII, sera la coordinatrice de ce groupe de travail placé sous l'égide de l'Agence nationale Socrates-Leonardo. Entretien.
Quelles seront vos missions?
Il existe un groupe comme le notre dans chaque pays de l'union européenne. Notre mission principale sera d'assurer la promotion du processus de Bologne autour de trois grands axes : En premier lieu la mise en place du système LMD. Ensuite notre travail sera orienté vers le système de reconnaissance académique avec l'intégration ECTS-supplément au diplôme et le lien ECTS/qualification et compétences. Enfin nous aborderons aussi les notions d'assurance qualité, tout ce qui concerne les démarches d'accréditation et leur mise en place.
La commission a été claire, notre rôle sera celui de relais au sein de notre pays pour diffuser les concepts de Bologne et conseiller les acteurs du milieu dans leurs démarches.
Qui compose ce groupe?
Nous avons un ancien président d'université, un responsable administratif travaillant dans le domaine des relations internationales, des représentants des INSA, une vice-présidente de CEVU etc.. C'est un groupe aux origines professionnelles diverses, rompus à l'activité au niveau international. Leurs expériences variées sont un plus non négligeable pour mener à bien notre tâche de conseil.
Une autre dimension qui me semble importante est celle de reporting. Nous avons été chargés par la commission de faire remonter certaines informations sur l'avancement des travaux en France.
D'une manière générale nous sommes libres de nous organiser comme bon nous semble.
La France étant déjà bien avancée en matière de LMD, quel sera l'essentiel de votre travail?
Il est vrai que presque 63% des universités ont déjà basculé vers le nouveau système. Cependant lorsque l'on aborde la question des ECTS et des suppléments au diplôme ou encore la définition des crédits par rapport aux compétences, il reste beaucoup de travail à faire à ce niveau.
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