Le débat d'orientation sur le projet de contrat avec l'Etat constituait le point majeur de l'ordre du jour du conseil d'administration de l'Agence, qui s'est tenu le jeudi 26 septembre 2001.

Le débat d'orientation sur le projet de contrat avec l'Etat constituait le point majeur de l'ordre du jour du conseil d'administration de l'Agence, qui s'est tenu le jeudi 26 septembre 2001.

La rédaction du contrat entre l'Agence et le ministère de l'Education nationale est en effet déjà bien avancé, avec la perspective d'un texte définitif qui puisse être signé fin novembre (après l'assemblée générale).

Le projet de contrat sera prochainement adressé à tous les établissements.

Si un premier contrat d'objectif avait déjà été conclu il y a quatre ans, lors de la création de l'Amue, les partenaires ont décidé de construire cette fois un contrat plus précis et plus engageant pour chaque partenaire, a expliqué Patrick Navatte, président de l'Agence.

C'est ainsi que sont d'ores et déjà prévues une vingtaine de fiches, décrivant de façon concrète les actions que l'Agence s'engage à mettre en œuvre en accord avec le ministère et les établissements (le bureau de la CPU a déjà examiné une première version du projet).

Lors du débat, Suzanne Maury-Silland, directrice de l'Agence, a confirmé que ce contrat est le fruit d'une conception partagée sur la modernisation des établissements, et engage un dialogue plus dense et plus égalitaire entre le ministère et l'Agence.

Francine Demichel, directrice des enseignements supérieurs, a aussi souligné l'originalité de la démarche, puisqu'il s'agit du premier contrat d'établissement passé entre une structure de type GIP et le ministère. Ceci constitue une indication de l'intérêt apporté par l'Etat à l'Agence, comme outil pour « aider les universités à construire leur autonomie ».

Dans ce cadre, «le travail commun pour capitaliser les compétences est très important» et «l'Agence est un lien qui doit le permettre et le faciliter», a estimé Geneviève Gourdet, présidente de l'université de Nice. Mais ceci implique aussi, selon elle, «des efforts des universités pour rendre cette mutualisation effective».

Président de l'association des services informatiques (CSIESR), Jacques Vande Put, exprimait alors le souhait que cette mutualisation constitue une mission reconnue dans les établissements au même titre que les autres, afin d'éviter que les participants aux efforts communs ne soient toujours les mêmes.

Présentation de l'étude sur la stratégie progicielle

Par ailleurs, la réunion du CA a été l'occasion de revenir sur l'étude «stratégie progicielle de l'Agence » demandée au groupe de conseil indépendant Metagroup et rendue au début de l'été dernier.

Cette étude, dont les principaux résultats ont été utilisés pour la confection du projet de l'Agence, portait sur :

- la qualité des produits de l'Agence (en intégrant l'étude des coûts), par comparaison avec d'autres offres existantes dans les universités ou pour d'autres organismes publics

- les évolutions à prévoir, notamment en terme de choix technologiques et d'organisation, pour définir une nouvelle stratégie informatique.

Parmi les conclusions de l'étude, on peut relever que le principal problème de l'Agence tient à son positionnement et à ses méthodes de travail.

Il y a une contradiction entre la stratégie globale d'éditeur de produits spécifiques et le recours à des marchés de sous-traitance pour les maintenir ; ce qui se traduit par des difficultés en matière de réactivité (lenteur pour intégrer des modifications) et de disponibilité (les équipes de l'Agence sont excessivement mobilisées par l'aide à apporter aux prestataires externes).

Fort logiquement, dans ces conditions, Metagroup considère que le niveau des licences est comparable à celui du marché, mais que le tarif des redevances annuelles est largement au dessus des pratiques habituelles en matière de logiciels de gestion.

Par ailleurs, Metagroup considère que l'Agence ne doit plus, à terme, être éditeur de logiciels quand des produits aux fonctionnalités comparables existent sur le marché (par exemple en matière de gestion financière et comptable). Dans des secteurs spécifiques aux métiers universitaires, comme la scolarité, l'Agence doit engager un travail conjoint avec les établissements en minorant le recours à des prestataires externes.

L'étude plaide en tout état de cause pour un recentrage de l'Agence, en matière informatique, vers une stratégie de services articulés sur son expertise fonctionnelle dans le domaine universitaire

Pour Metagroup, l'Agence doit prioritairement se préoccuper de veille règlementaire, de veille technologique et d'animation de réseaux d'experts pour dégager des attentes et des problématiques connues, afin d'être un lieu de définition des besoins des universités.

Le Président Navatte a précisé que l'application de ces conclusions se ferait dans la durée, avec les précautions de transition nécessaires et en toute transparence vis-à-vis des établissements.

 

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