A la rentrée 2002, ils étaient 1 891 700 étudiants inscrits dans les six principales filières de l'enseignement supérieur (universités, IUT, classes prépas, STS, IUFM et écoles d'ingénieurs). Un mieux par rapport à la rentrée 2001 puisqu'on recensait 25 600 (+1,4%) inscriptions supplémentaires.

A la rentrée 2002, ils étaient 1 891 700 étudiants inscrits dans les six principales filières de l'enseignement supérieur (universités, IUT, classes prépas, STS, IUFM et écoles d'ingénieurs). Un mieux par rapport à la rentrée 2001 puisqu'on recensait 25 600 (+1,4%) inscriptions supplémentaires.

Bénéficiant d'une cote d'amour intacte, les classes prépas économiques et scientifiques enregistrent une hausse de 0,5 % de leurs effectifs. Les études de santé ont profité, pour leur part, de l'augmentation du numerus clausus et de l'arrivée des sages-femmes lors d'une première année commune en université. Elles ont gagné un point par rapport à 2001.

Bonne nouvelle : après six années de baisse, le premier cycle réussit, en 2002, à se stabiliser. Cette situation est due, en grande partie, aux études de santé (+7,1 %). Les classes prépas affichent bonne mine puisqu'elles accusent une hausse de 1,9 %. IUT et STS ne jouissent pas de ce traitement de faveur. Ils chutent respectivement de 2,2 % et 0, 7%.

La progression du nombre d'étudiants semble plus apparente en deuxième cycle (+2, 9%). Sciences économiques et AES caracolent en tête (+7,8 %), suivis des études de santé (+4,3 %) et des sciences (+3,3 %). Quant aux licences professionnelles, elles effectuent une formidable percée –consécutive à l'élargissement de l'offre de formation -avec une hausse de 65 % de leurs effectifs.

Enfin, conjoncture peu favorable oblige, la DEP souligne une légère augmentation du nombre d'étudiants aux niveaux bac +4 et bac +5.

Les troisièmes cycles accueillent d'ailleurs 3,9 % d'étudiants supplémentaires. Le succès des DESS ne se tarit pas puisque ses effectifs augmentent de 8,7 % à la rentrée 2002. Les DEA progressent de 1,7 %, les doctorats de 1, 6 %.

Quoi de neuf pour 2003-2004 ? La DEP envisage une situation à peu près similaire à celle de la rentrée 2002. Conséquence d'une hausse du nombre de bacheliers en 2003, les effectifs du premier cycle seraient à revoir légèrement à la hausse. En deuxième cycle, le nombre d'étudiants continuerait d'augmenter mais de façon moins spectaculaire. Le troisième cycle continuerait son ascension.

Le succès des CPGE et formations d'ingénieurs ne se démentirait pas pour les années à venir, contrairement aux IUT qui devraient s'attendre à une baisse de leurs effectifs. Quant à l'Éducation Nationale, elle pourrait normalement se réjouir : les bancs des IUFM devraient être un peu plus occupés en 2003 et 2004.

Selon la DEP, 23 600 étudiants de plus s'inscriraient dans les six principales filières de l'enseignement supérieur (+1,2 %) en 2003 et encore 11 400 de plus en 2004 (+ 0, 6%). Un "retour vers le futur" globalement positif…

 

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