Publié le 02 sept. 2005
Le mardi 30 août 2005, à l'occasion de l'inauguration du pôle de compétitivité Picardie Champagne-Ardenne sur l'industrie et les agro-ressources, Jacques Chirac a tissé les grandes lignes d'action pour la recherche et l'innovation en France et en Europe
Le mardi 30 août 2005, à l'occasion de l'inauguration du pôle de compétitivité Picardie Champagne-Ardenne sur l'industrie et les agro-ressources, Jacques Chirac a tissé les grandes lignes d'action pour la recherche et l'innovation en France et en Europe
Précisant que la loi sur la recherche serait présentée "dans les toutes prochaines semaines" jacques Chirac a réaffirmé son attachement à la recherche fondamentale qui permet " l'éclosion des applications de demain." Les sciences humaines seront aussi l'objet d'une attention particulière, le Président de la République les considérant "[..] essentielles pour mieux comprendre les enjeux d'un monde en perpétuelle évolution.". Une école d'économie de Paris sera créée afin de " se mesurer aux meilleures institutions mondiales."
<img src=www.amue.fr/images/actuimages/quotestart.gif>Nous allons faire un effort inédit pour notre recherche fondamentale. Nous allons mettre en place une nouvelle politique industrielle.<img style="align:right"; src=www.amue.fr/images/actuimages/quoteend.gif>
Jacques Chirac
Pour Jacques Chirac l'urgence est "d'attirer les meilleurs esprits dans cette carrière, car le moteur de la recherche de demain, ce sont nos doctorants."
Pour ce faire le chef de l'Etat propose la création de "parcours de réussite" et des "aménagements" dans le service d'enseignement des jeunes chercheurs en début de carrière.
"[..] il est inadmissible que nos jeunes scientifiques doivent parfois s'expatrier pour mener à bien leurs projets" a rappelé Jacques Chirac.
L'agence de l'innovation industrielle
Jacques Chirac a présenté la mission de cette nouvelle agence qui devra "orienter notre tissu industriel vers les secteurs à haute intensité technologique, ceux qui seront à l'origine des emplois de demain. Il y a, aussi, la volonté de résister à la tyrannie du court terme. Aujourd'hui, comme il a su le faire avec Airbus ou Ariane ou le nucléaire, l'État se donne à nouveau les moyens de lancer de grands projets d'avenir.
L'agence devra donc inscrire son action dans des programmes de "long terme" compris entre 5 et 15 ans.
Les moyens
Le Président a ajouté que des moyens financiers " importants, à la hauteur de nos ambitions allaient être dégagés. Soient "[..] 6 milliards d'euros sur 3 ans, 3 000 postes supplémentaires en 2006, et autant en 2007. Cela fait plus de vingt ans qu'un tel effort n'avait pas été entrepris."
Annonçant la création d'une agence de l'évaluation de la recherche, Jacques Chirac a ajouté que "les deux tiers de l'effort qu'il nous faut accomplir pour atteindre notre objectif de 3% du PIB consacrés à la recherche, devront être réalisés par le secteur privé."
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