Publié le 15 oct. 2003
57 % en onze ans. Telle est la hausse des effectifs constatée par la DEP (Direction de l'Évaluation et de la Prospective) dans les IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) français.
57 % en onze ans. Telle est la hausse des effectifs constatée par la DEP (Direction de l'Évaluation et de la Prospective) dans les IUFM (Institut Universitaire de Formation des Maîtres) français.
La DEP précise d'ailleurs que sept IUFM sur dix ont connu sur cette période une augmentation de plus de 50 % et neuf d'entre eux ont enregistré une percée avec une hausse de plus de 70 %.
L'année faste reste 1993 avec une augmentation de 26 % par rapport à l'année précédente. Mais dès 1996, une baisse des effectifs s'amorce. On atteint même les –2% en 2 000.
Il faut attendre la rentrée 2001 pour constater un léger mieux (+5%), confirmé en 2002-2003 (+6%).
En 2002-2003, les 31 IUFM ne comptent pas moins de 89 277 étudiants. Parmi eux, 39 972 préparent ou ont réussi un concours de recrutement du premier degré et 49 305 un concours du second degré.
Filles en force
Les femmes restent encore majoritaires au sein des instituts. En première année, sept étudiants sur 10 appartiennent à la gent féminine. Parmi celles-ci, un peu plus de la moitié se dirige vers le professorat du second degré. Huit hommes sur dix préparent ces concours en première année.
Les CAPES (Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré) d'anglais, d'allemand, d'espagnol, d'italien, de lettres modernes ou classiques et de documentation sont encore bien loin du compte en matière de mixité. Plus de 80 % des étudiants de première année sont des femmes.
La situation ne s'améliore pas concernant la préparation au concours de professeur des écoles. Les étudiantes forment 83 % du corps des élèves.
Les préparations scientifiques au CAPES sont plus mixtes. Pour le CAPEPS (Certificat d'Aptitude au Professorat d4ducation Physique et Sportive), les garçons reprennent la main. Les filles ne représentent que 36 % de l'ensemble des étudiants.
Une hausse des effectifs masculins reste néanmoins sensible dans le premier degré (+13 % en 2002)
Les aides-éducateurs toujours séduits
Les IUFM constituent une place de choix pour une autre catégorie : les aides-éducateurs. Ceux-ci y préparent des concours d'enseignement, soit une augmentation de 58 % par rapport à 2001-2002.
85 % sont des aides-éducatrices et celles-ci se destinent principalement au professorat des écoles (environ 85 %).
Parmi ces jeunes, filles et garçons, seul 14 % prépare les concours du second degré. . Le concours de CPE (Conseiller Principal d'Éducation) s'attire particulièrement leurs faveurs. Ils sont 30 % à prétendre à cette fonction contre 27 % l'année précédente.
Parmi les aides-éducateurs postulant au CAPES (45 % des inscrits aux préparations des concours du second degré), celui de documentation remporte une bonne partie des suffrages. Il regroupe près de 47 % des inscrits.
Newsletter de l'agence
Les dernières actus de l'Amue dans votre boîte mail ! Inscrivez-vous à notre newsletter.
Besoin d’informations ?
Vous êtes décideur ou correspondant prescripteur au sein d’un établissement ESR et vous souhaitez plus de renseignements sur notre offre de services