Dans son édition du lundi 15 septembre, le journal Le Parisien revient sur la fermeture annoncée de "l'université de la seconde chance" d'Evry. Cette structure permettait à des jeunes gens entrés rapidement sur le marché du travail –des emplois-jeunes notamment- de ne pas trop s'éloigner des amphis et d'obtenir des diplômes. Parmi eux, une licence pluri-disciplinaire préparant au concours d'entrée d'IUFM, remportait un certain succès.

Dans son édition du lundi 15 septembre, le journal Le Parisien revient sur la fermeture annoncée de "l'université de la seconde chance" d'Evry. Cette structure permettait à des jeunes gens entrés rapidement sur le marché du travail –des emplois-jeunes notamment- de ne pas trop s'éloigner des amphis et d'obtenir des diplômes. Parmi eux, une licence pluri-disciplinaire préparant au concours d'entrée d'IUFM, remportait un certain succès.

Yves Sabourdy, responsable de la filière, clame son indignation dans le quotidien francilien. Selon lui, l'arrêt de la formation a au moins deux causes : "Je pense que certaines filières classiques ont pu prendre ombrage de l'attrait de notre structure." explique-t-il au journaliste. Autre fait qui permettrait d'éclairer les raisons d'une telle suspension : toujours selon Le Parisien, Yves Sabourdy aurait demandé en juillet dernier, au nom de son syndicat, une enquête sur les comptes de l'université. A la Présidence, on remarque que dès octobre 2002, Daniel André, actuel président de l'Université, avait demandé une enquête sur ce sujet au Ministère de la Jeunesse, de l'Education Nationale et de la Recherche.

"Une seconde chance à tous les étudiants."

L'équipe dirigeante réfute donc cette version des faits et précise quelques points.

Précision lexicologique tout d'abord : le terme d'"Université de la seconde chance" n'a rien d'officiel. Dans l'entourage de Daniel André, il est même vivement récusé : "Notre établissement offre une seconde chance à tous ses étudiants. A Evry, nous proposons une politique de proximité et de rattrapage à nos élèves. Nous refusons tout particularisme, martèle-t-on à la présidence, Alors parler d'"université de la seconde chance", ce serait admettre qu'Evry est un établissement réservé aux élites, avec, à côté, une petite structure pour les autres qui ne rentreraient pas dans le moule ! "

La présidence insiste également sur le contexte dans lequel cette formation a été mise en œuvre : "Elle s'adressait tout particulièrement aux aides-éducateurs, rappelle-t-on dans l'entourage de Daniel André, or, ce dispositif s'éteint et nous n'avons plus de financements." La fermeture de cette filière est la conséquence de cet état de fait. De fait, la direction tient à préciser que l'arrêt de la filière est une décision prise par le gouvernement et non pas au niveau de l'établissement.

Les étudiants devraient "si c'est possible" être réorientés au sein de l'université d'Evry, plus particulièrement à l'UFR Sciences Sociales et Gestion dont dépendait leur formation. "L'effectif d'élèves concernés n'est pas si important que nous ne puissions tous les accueillir." déclare-t-on à la présidence.

Au sujet des comptes de l'université et de l'enquête demandée par la Présidence, les résultats de cet audit sont actuellement diffusés en interne à l'université auprès de la présidence, du bureau statutaire et des directeurs d'UFR.

 

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