Dans sa note d'information 04.20 de Juillet la DEP (Direction de l'évaluation et de la prospective) dresse un tableau récapitulatif des inscriptions au sein des 84 universités publiques françaises pour l'année 2003-2004.

Dans sa note d'information 04.20 de Juillet la DEP (Direction de l'évaluation et de la prospective) dresse un tableau récapitulatif des inscriptions au sein des 84 universités publiques françaises pour l'année 2003-2004.

La rentrée 2003 a connu une augmentation globale de 2,4 % par rapport à la rentrée 2002 avec 1 430 000 inscrits. La médecine connaît la progression la plus forte (8,4%) et, si l'on exclut les disciplines de santé et les IUT, l'augmentation admet une hausse de 2,2% avec 6,1% en troisième cycle.

Lié à un fort taux de réussite au baccalauréat (3,5% de bacheliers en plus) cette augmentation générale a été absorbé par l'université, selon la DEP, « puisque les places dans les filières sélectives [sont] contingentées ».

La DEP note une désaffection des disciplines scientifiques en premier cycle (hors santé) avec une baisse de 7,8% pour les sciences fondamentales et applications (sciences et structures de la matière, sciences et techniques, sciences pour l'ingénieur)

Ces chiffres peuvent être équilibrés par l'augmentation de 15,9% des effectifs de médecine en premier cycle (augmentation qui se généralise à l'ensemble des formations de santé). Ceci s'explique par l'intégration en première année des formations aux concours de sage-femme et de kinésithérapie ainsi que par l'augmentation du numerus clausus de médecine.

En deuxième cycle les sciences fondamentales inversent la tendance (+3,6%) et les formations en sciences économiques et gestion et AES affichent de bons résultats (respectivement +8,3% et +4,1%).

Hausse des inscriptions en troisième cycle (+5,2%) avec la prédominance des STAPS et des sciences économiques-gestion (+11,7% pour les deux disciplines).

D'un point de vue géographique notons que cette évolution touche toutes les académies exceptée celle de Corse avec une baisse de 1,9%. Les universités proposant des cursus LMD ont été plébiscitées ( Perpignan +7,4%, Lyon III +6,9%, Lille II +5,9%).

« Depuis la rentrée 2000 les femmes sont majoritaires dans les trois cycles universitaires » et l'année 2003-2004 ne dément pas cette tendance puisque 56,5% des inscrits sont du sexe féminin avec des variantes selon les filières (27,8% en sciences fondamentales contre 76,1% en langues).

Agés de 34 ans en moyenne les étudiants en formation continue se retrouvent surtout en médecine (22,6%) ou en sciences économiques (17,8%).

Le nombre d'étudiants étrangers s'accroît de 11,1% pour atteindre 13,6% des effectifs. Ils sont surtout présents en troisième cycle (24,5% contre 9,6% en premier cycle). 75,4% d'entre eux ne sont pas titulaires du baccalauréat. La DEP constate que « rapportée à la hausse globale de 2,4% des étudiants en 2003-2004, la hausse des étudiants étrangers non bacheliers contribue pour plus de la moitié à la hausse globale des effectifs en 2003-2004 ».

 

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