Le Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER) a adopté lundi 17 avril un projet d'arrêté portant création du certificat de compétences en langues de l'enseignement supérieur (CLES).

Le Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (CNESER) a adopté lundi 17 avril un projet d'arrêté portant création du certificat de compétences en langues de l'enseignement supérieur (CLES).

L'objectif clairement affiché est de favoriser et valoriser la formation en langues pour l'ensemble des étudiants de l'enseignement supérieur, notamment les étudiants inscrits dans les formations de non-spécialistes (autres que les filières linguistiques).

Indépendant du diplôme de spécialité, ce certificat (qui peut évoquer le TOEFL anglais) est facultatif pour uen première période expérimentale de cinq ans, mais sera joint à ce diplôme avec la mention du niveau correspondant. Ainsi, les diplômés disposeront d'une reconnaissance officielle de leur niveau en langue étrangère à faire valoir dans leurs démarches d'insertion professionnelle.

A terme, l'ambition tracée par le ministère est d'aller vers l'obligation d'une maîtrise certifiée par tout étudiant de deux langues étrangères.

La certification vise à sanctionner un niveau atteint et non pas un programme de formation défini par un parcours déterminé : l'étudiant pourra donc se présenter à tout moment à l'examen de certification, quand il s'estimera prêt à s'y soumettre, soit qu'il aura acquis un niveau par ses propres expériences (séjour à l'étranger, auto-formation personnelle…), soit qu'il aura bénéficié de préparations ad-hoc mises en places dans son établissement.

Le CLES se décline en trois niveaux de qualification (premier, deuxième et troisième degrés), définis par référence aux niveaux B1, B2 et C1 du Conseil de l'Europe. Le premier degré se situe au delà du niveau d'exigence moyen de la LV1 au baccalauréat.

Durant cette première période de cinq ans, le CLES sera mis en place par les établissements volontaires, dans le cadre de la politique contractuelle.

On peut noter que l'arrêté prévoit la présence obligatoire d'au moins deux membres extérieurs à l'établissement dans le jury de délivrance du certificat.



Un projet d'arrêté met en place un certificat de compétence en langues pour tous les étudiants, dès la rentrée 2000 dans les établissements volontaires.

Retour

Newsletter de l'agence

Les dernières actus de l'Amue dans votre boîte mail ! Inscrivez-vous à notre newsletter.

Besoin d’informations ?

Vous êtes décideur ou correspondant prescripteur au sein d’un établissement ESR et vous souhaitez plus de renseignements sur notre offre de services

Contactez-nous