Lors du conseil d'administration et de l'assemblée générale du mois de juin 2010 les administrateurs et les membres de l'Agence ont discuté et approuvé les grandes orientations et projets de l'Amue pour l'année universitaire à venir et ont acté le principe d'une mise en adéquation des moyens aux objectifs.

Les réunions des deux instances délibératives ont été l'occasion de faire le point sur un certains nombre de chantier en cours ou nouveau.

Au chapitre des nouveautés Christian Michau, directeur par intérim de l'Amue, a évoqué :

  • Le partenariat renforcé avec les organismes de recherche plus particulièrement avec  le CNRS autour du projet SI Labo (outils à destination des laboratoires, et en particulier des unités mixtes de recherche)
  • L'augmentation de l'offre en "accord cadre" de l'Amue
  • Le rapprochement avec l’association Cocktail

Daniel Egret, président de l'Amue, a alors insisté sur la vocation de mutualisation de l'Agence qui devait être prépondérante sur sa vocation d'éditeur. Il a rappelé que l'Amue tient à affirmer son rôle de mutualisation au service de tous ses adhérents.

Sur le chantier en cours des informations ont été données sur :

  • La gestion de la paye : déversement dans Sifac et interface Paye État
  • Le plan d'action au sujet de l'entrepôt de données
  • Le référentiel offre de formation (ROF)
  • Le projet Siham
  • Le projet Prisme
  • La prise en compte dans Harpège de la déconcentration

Une table ronde pour initier la réflexion

Afin de lancer les travaux de préparation du contrat quadriennal 2011-2014 Christian Michau a convié à une table ronde les associations membres du conseil d'administration de l'Amue : la Conférence des présidents d'université (CPU), l'Association des directeurs de services généraux (ASG), l'Association des agents comptables d'université (AACU), le Comité des services informatiques de l'enseignement supérieur et de la recherche (CSIESR) ainsi que le cabinet de la ministre, l'Association Cocktail et l'Assemblée des directeurs de système d'information (ADSI).

Ouverte par Bernard Dizambourg, conseiller spécial au cabinet de Valérie  Pécresse, elle a permis de dégager les axes des nouveaux domaines à investir (patrimoine, numérique), d'affirmer les attentes, partagées par le ministère et les établissements, autour de la notion clef de mutualisation, et de poser la question du périmètre de la mutualisation.

Ainsi, Bernard Dizambourg a jugé "indispensable pour l'Agence de mener une réflexion approfondie sur les modalités de soutien de proximité qui peuvent être mises en œuvre pour les établissements" et Alain Abecassis, délégué général de la CPU, s'interrogeait sur "ce qui pouvait être mis en commun, sur ce qui irréductiblement demeurera de la responsabilité des établissements, sur ce qui peut faire l’objet d’échanges d’expérience mais doit rester l’apanage des établissements".

Autre débat la relation qui lie l’Amue aux établissements et la place que ceux-ci doivent prendre dans sa gouvernance. Claude Ronceray, directeur général des services de l'université Pierre et Marie Curie, affirmant que "l’Amue doit avant tout passer un contrat avec les universités elles-mêmes" et François Paquis, président de l'ASG, rappelant que les "établissements doivent être au centre du dispositif de décision"

Enfin le modèle de financement a fait l'objet d'échange et même d'un consensus sur l'idée que les établissements doivent allouer à leur outil de mutualisation les moyens nécessaires à la réalisation des projets qu'ils lui assignent.
En effet, comme l'a rappelé Bernard Dizambourg "il faut trouver une approche différenciée du cycle de financement de l’investissement et du financement de l’acquisition d’une solution au niveau de chaque établissement. L’investissement n’étant pas porté par les adhérents, et difficilement par l’État, le cycle économique est en déséquilibre constant en période de pointe de déploiement de nouveaux logiciels". De même, l'ensemble des activités doit être financé ce qui n'est pas complètement le cas aujourd'hui puisque certains coûts, comme celui d’élaboration d’un accord cadre par exemple, sont mal identifiés.

Christian Michau a exposé la solution retenue par le conseil d'administration de mettre en place un groupe de travail chargé de proposer un nouveau modèle financier qui conduirait à réajuster les contributions demandées aux établissements au regard des dépenses engagées.
Il devra donc travailler sur la définition des contributions afin de redéterminer les règles, sur la révision des cotisations demandées aux adhérents par rapport aux prestations fournies par l’Amue et sur le mode de calcul des licences et des redevances annuelles mutualisées

Mutualisation, ouverture et exigence

Daniel Egret, président de l'Amue, a conclu la table ronde en évoquant les 3 mots clefs qui, pour lui, ont été au centre des échanges : la mutualisation, modèle dont l'intérêt pour les établissements est reconnu,  l'ouverture dont devait faire preuve l'Amue au-delà des seuls logiciels et services qu’elle développe et enfin l'exigence auquel elle doit répondre par la qualité de ses services et une meilleure définition et transparence des prestations attendues.

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