Une nouvelle mission « orientation et insertion professionnelle » prévue par la loi LRU devrait rapidement se concrétiser. Valérie Pécresse a annoncé la mobilisation de 55M€ pour la mise en place des bureaux d’aide à l’insertion professionnelle (BAIF).

Le 8 octobre 2008, la ministre Valérie Pécresse a reçu le rapport sur la mise en œuvre des BAIF dans les universités, pilotés par Thomas Chaudron, président du centre des jeunes dirigeants (CJD) et Jean-Michel Uhaldeborde, ancien président de l’université  de Pau et des pays de l’Adour.
Jusqu’à présent, en matière d’insertion professionnelles, les établissements avaient déjà développés des structures du type SCUIO (service commun universitaires d'information et d'orientation), bureaux des stages, observatoire de la vie étudiante ou bien encore des plates-formes d’insertion professionnelle, qui répondent en partie aux objectifs dévolus aux BAIP.
Le rapport précise à ce sujet, que l’un des enjeux du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle sera de « mettre en cohérence, de systématiser et de généraliser les pratiques parcellaires sans casser la dynamique des initiatives ».

Un schéma directeur

Selon le rapport, les universités décideront elles-mêmes des missions, conditions de fonctionnement, des modes de pilotage, des procédures d’évaluation de ces dispositifs « ouverts » et à « géométrie variable » que devront être les BAIF.
Les établissements doivent proposer un schéma directeur pour la mise en place de leur BAIF avant le 31 décembre 2008.
Pour les universités mono-disciplinaires, les auteurs recommandent que le BAIP soit un département insertion professionnelle du SCUIO. Pour celles pluridisciplinaires, le bureau serait une « tête de réseau » coordonnant les acteurs internes et externes.   

Acteurs et partenaires des BAIF

Le rapport indique que la multiplicité des acteurs concernés par le dispositif impose une « animation forte et une identification claire d'un responsable opérationnel".
Le dispositif sera animé par un responsable doté d’une autorité réelle et d’une représentation au sein de l’équipe de direction de l’établissement. Le schéma directeur fixera le niveau de cette identification statutaire : vice-président ad hoc, délégation au vice-président du Cevu, chargé de mission. Toutefois, les acteurs et partenaires devraient être associés au pilotage, ainsi que des représentants étudiants.
La liste des partenaires (internes et externes) parties prenantes au dispositif sera fixé par le schéma directeur, ainsi que leur mode de participation et leur place au regard des différentes actions retenues.
Enfin, un chapitre du contrat quadriennal exposera les ambitions et de la politique en matière d'aide à l'insertion professionnelle.

La ministre de l’Enseignement supérieur a annoncé que la qualité des schémas directeurs présentés par les établissements (actions menées, partenariats envisagés, outils mobilisés, modalités de suivi statistique et de bilan) comptera dans la répartition des 55 M€.
Le ministère travaille actuellement avec la CPU et le Cereq (Centre d'études et de recherches sur les qualifications) à la constitution d'indicateurs nationaux de l'insertion professionnelle pour les universités qui seront « un élément déterminant du nouveau système d'allocation des moyens aux établissements".

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