AMUE : 3 questions à Michel Lussault, nouveau président de l'agence

L'annonce de votre élection à la présidence de l'AMUE, lors de la plénière de la CPU du 26 mai, a été accueillie par un vibrant "bon courage" de la part de vos collègues. Comment ressentez vous cette prise de fonction à la tête de l'agence ?

L'annonce de votre élection à la présidence de l'AMUE, lors de la plénière de la CPU du 26 mai, a été accueillie par un vibrant "bon courage" de la part de vos collègues. Comment ressentez vous cette prise de fonction à la tête de l'agence ?

C'est beaucoup de responsabilités. Je pense que l'AMUE est un outil important qui doit faire face à des échéances fondamentales. Ceci renvoie à toute l'actualité au niveau européen et à la préparation du nouveau contrat de l'AMUE

Nous désirons faire en sorte que l'AMUE redevienne un outil important au service des présidents d'université. C'est pourquoi ces derniers souhaitent se le réapproprier.

Votre élection laisse entrevoir de nouveaux rapports entre la CPU et l'agence. Comment les définiriez-vous ?

Effectivement, je suis un président en exercice et membre de la CP2U. Je crois que cette élection montre la volonté de la CPU de réinvestir l'AMUE, non pas pour la contrôler, mais pour faire en sorte que la logique de développement de l'agence se fasse au service des établissements.

C'est à l'occasion de la crise qui a fait suite à la mise en place du SI et du cadre de cohérence que nous nous sommes aperçus que nous ne pouvions laisser passer un outil comme l'AMUE.

La CPU, par cette élection, à voulu faire passer un message avec un acte politique fort.

Quels sont les objectifs prioritaires que la CPU va fixer à l'AMUE ?

Nous souhaitons relancer la réflexion sur la mutualisation et ses pratiques en tirant profit de ce qui se fait dans les établissements. Nous avons besoin de mutualisation mais peut être pas comme celle que nous avons connue jusqu'alors.

Parmi les grands chantiers de l'Agence je vois en premier lieu celui du cadre de cohérence.

Il est fondamental de posséder, au niveau national, un SI capable de nous fournir les tableaux de bord nécessaires au pilotage des établissements.

Un deuxième objectif important est évidemment celui destiné à obtenir un nouveau système de gestion financière.

Je suis, par ailleurs, particulièrement sensible à la prestation de service proposée par l'AMUE en matière de formation, de conduite du changement. J'y vois là de belles perspectives pour l'AMUE.

Je ne pense pas que l'agence puisse se spécialiser en un seul métier. Elle doit en proposer plusieurs : services, édition/intégration.

La CPU ne souhaite ni la démembrer ni la mettre en coupe réglée mais aider à son développement et la renforcer dans ses activités au service des établissements.