Publié le 21 mars 2006
Séminaire du 12 janvier 2006 (36 pages PDF)
"Comparé à des institutions comme l'université de Cambridge, l'horizon temporel des universités françaises est borné à 35 ans, dans la mesure où leur structure actuelle a été déterminée en 1968. Cette affirmation implique deux conséquences.
Premièrement, la gouvernance, telle que définie par la loi Faure et renforcée par la loi Savary, est d'inspiration autogestionnaire, associant aux bienfaits de la démocratie participative une certaine difficulté dans la prise de décision. La constitution de PRES ou de campus, dont les conseils d'administration sont en rupture avec cette logique, pourrait représenter un début de réponse à la question de la gouvernance. Il convient donc de se demander si nous sommes d'accord pour que les PRES soient des outils de rénovation de la gouvernance universitaire et si nous sommes prêts à payer le prix nécessaire pour l'expliquer sereinement dans nos communautés respectives.
Deuxièmement, la structure des universités françaises, telle qu'héritée de 1968 ou plus récemment dans les villes moyennes, est amenée à être remise en cause par les PRES. En effet, en vertu d'un souci d'efficacité, il faudra s'interroger sur le territoire que recouvre un PRES. S'il est aisé de se représenter l'intérêt d'un PRES dans une grande agglomération, la question se pose de savoir quelle est la place des universités pluridisciplinaires, dans des villes de taille moyenne. Ces universités doivent-elles craindre ou rechercher la mise en place des PRES ?
Ces questions feront l'objet de nos réflexions durant la présente réunion."
Discours d'ouverture de Yannick Vallée - 1er vice-président de la Conférence des présidents d'université
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