Le développement des programmes d'échange internationaux, particulièrement ceux de la commission européenne, ont parfois monopolisé les énergies des services des relations internationales depuis les années 80.

Le développement des programmes d'échange internationaux, particulièrement ceux de la commission européenne, ont parfois monopolisé les énergies des services des relations internationales depuis les années 80.

Parallèlement, les évolutions géo-politiques avaient suscité un certain essoufflement de l'accueil d'étudiants issus des zones d'influences traditionnels de la France (notamment en Afrique).

Depuis trois à quatre ans, les universités françaises cherchent à donner un nouveau souffle à leur ouverture internationale, de même que l'Etat, avec le lancement d'Edufrance, montre sa volonté d'aider les établissements à jouer un nouveau rôle sur la scène mondiale.

Cette volonté générale pose immédiatement le problème de la qualité des conditions d'accueil en matière de vie étudiante qui sont susceptibles d'être proposées à nos visiteurs potentiels, sachant que l'hexagone n'a pas la réputation d'être le pays le plus attractif pour les conditions de vie qu'il réserve aux étudiants.

En ce sens, il est intéressant de noter l'initiative récente de l'université Pierre Mendès France (Grenoble II), qui vient de créer une cellule d'accueil pour les étudiants étrangers hors programme.

Pilotée par la vice-présidence étudiante de l'établissement, cette cellule aura pour rôle d'accompagner les étudiants dans leurs démarches telles que l'obtention d'un visa, l'hébergement, la restauration, l'aide sociale, etc.

Une aide aux diverses et souvent si pénibles formalités sera notamment assurée.

D'une certaine façon, il s'agit de créer les conditions d'un guichet unique d'accueil pour éviter au nouvel étudiant les affres de l'anonymat dans un pays dont il ne connaît pas forcément ni la langue ni le fonctionnement.

Un système de parrainage sera également organisé, avec un étudiant du cru qui servira de référant à un étudiant étranger, pour favoriser son intégration dans la ville et l'université, aussi bien à un niveau pratique qu'en terme de socialisation générale.

On peut remarquer que cette expérience renoue avec un ancien service existant dans les années 50-60 à Grenoble, alors géré par l'association générale UNEF, qui proposait aux étudiants étrangers un lieu dédié aux étudiants étrangers, avec soirées d'échanges, presse de leur pays, visites de découverte de la région…



L'université Pierre Mendès France (Grenoble II) lance une cellule d'accueil spécifique pilotée par la vice-présidence Etudiants.

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