Lors du colloque de Rennes, la remarque était sur toutes les lèvres : la communauté universitaire elle-même ne sait pas toujours très bien à quoi servent les pôles. L'allocution de Jacques Duveau, président du pôle Lille-Nord Pas de Calais, a permis de remettre certaines idées en place.

Lors du colloque de Rennes, la remarque était sur toutes les lèvres : la communauté universitaire elle-même ne sait pas toujours très bien à quoi servent les pôles. L'allocution de Jacques Duveau, président du pôle Lille-Nord Pas de Calais, a permis de remettre certaines idées en place.

M Duveau a tout d'abord souligné le contexte dans lequel s'inscrivait ce colloque, entre les discussions sur la loi de modernisation des universités et la loi de décentralisation.

Il s'est ensuite fendu d'un bref historique des pôles dans le cadre du programme Université 2000. "Chacun d'entre eux a défini ses champs d'intervention, qui sont, aujourd'hui multiples et variés. Ils mettent néanmoins toujours l'accent sur l'accueil et la promotion internationale du site" a-t-il rappelé en liminaire.

Le président du pôle nordiste a insisté sur la collaboration entre les pôles et les collectivités territoriales "qui ne date pas d'hier mais prend aujourd'hui une dimension nouvelle."

Et Jacques Duveau de relever trois attentes fortes des collectivités :

  •  La volonté d'allier attrait et "attractivité" du territoire. En ce sens, l'enseignement et la recherche constituent des atouts de poids. Ils permettent la requalification du tissu urbain.

  •  La dimension internationale prend une dimension croissante. Elle s'affirme dans le domaine des formations et devient une réelle préoccupation des collectivités. Se pose dès lors, plus globalement, la question de l'accueil des enseignants-chercheurs et des étudiants étrangers .

  •  Le renforcement du lien social des territoires constitue un autre souci des collectivités. En ce sens, les pôles peuvent apporter aide et savoir-faire .

  • "C'est dans un cadre renouvelé qu'il faut désormais penser les pôles" a ajouté Jacques Duveau. Un cadre défini par trois éléments majeurs :

     

  • L'approfondissement des relations avec l'environnement économique, par le biais, notamment, de formations professionnelles et par la participation des universités à la création d'entreprises.

  • Le développement de l'autonomie et de la mutualisation des universités.

  • La création d'un espace européen de recherche.

  • De ce constat, Jacques Duveau dégage un triple rôle pour les pôles :

  • Lieu de rencontre entre les acteurs

  • Lieu de concertation

  • Lieu d'expérimentation

  • Sur un sujet d'actualité comme le LMD, "Les pôles n'ont pas de rôle à jouer dans la disposition pédagogique" a affirmé le président. Il a néanmoins rappelé leur "expérience précieuse" en matière de constitution de réseaux.

    "Lieux de mutualisation", les pôles "peuvent porter des actions communes et favoriser la communication entre les universités et les collectivités."

    Au sujet du devenir des partenariats avec ces mêmes collectivités, Jacques Duveau a choisi de répondre en posant quatre questions :

    "Comment contribuer à renforcer l'attractivité ?"

    "Quels moyens mettre en œuvre pour les réseaux ?"

    "Comment l'université peut-elle favoriser l'international ?"

    "Comment instaurer une meilleure collaboration avec les acteurs ?"

     

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