Publié le 27 nov. 2007
Une rencontre avec Olivier Lopez, nouveau président de la CEVPU (conférence nationale des étudiants vice-présidents d'université).
Du 8 au 11 novembre 2007 se sont tenues à Strasbourg, les XXIVè rencontres de la CEVPU (conférence nationale des étudiants vice-présidents d'université). Au programme, le processus de Bologne, l’insertion professionnelle des étudiants, la citoyenneté universitaire et l’impact de la loi Pécresse sur le mandat des étudiants vice-présidents d’universités.
Act'U vous propose une rencontre avec Olivier Lopez, président de la CEVPU.
Olivier Lopez est également membre de l'atelier de réflexion et d'échanges sur la E-pédagogie créé à l'initiative de l'Amue avec des acteurs en établissements.
1/ La CEVPU a organisé, à Strasbourg, une grande rencontre du 8 au 11 novembre 2007, une occasion d’échanger avec divers acteurs de la communauté universitaires ? Quels ont été pour vous les points forts de ces rencontres ?
Ces rencontres constituent régulièrement un temps fort de l’activité de la CEVPU car elles permettent de mettre autour d’une même table des étudiants vice-présidents qui viennent d’universités très différentes, éloignées géographiquement. Elles sont donc pour nous un lieu d’échange unique, dans le respect des opinions de chacun des participants.
Les rencontres de Strasbourg ont permis en particulier un éclairage sur la question du processus de Bologne, de l’insertion professionnelle des étudiants, de la citoyenneté universitaire, et de l’impact de la loi Pécresse sur le mandat des étudiants vice-présidents d’Universités.
2/ En tant que nouveau président élu, pouvez vous nous dire quels vont être les principaux objectifs et projets pour 2008 ?
En tant que membre de l’équipe précédente, puisque j’étais vice-président en charge des questions institutionnelles, il est assez logique que je veuille inscrire mon action et celle de la nouvelle CP (Commission Permanente) dans la continuité du travail réalisé jusqu’alors. Les priorités de la CEVPU sont claires : il s’agit d’une part de développer les expertises, qui sont avant tout un outil mis à la disposition des EVP (étudiants vice-présidents), mais qui permettent aussi dans le même temps d’établir un état des lieux, comme ce fut le cas avec l’expertise sur les PRES. D’autre part, la CEVPU doit permettre de continuer à mutualiser compétences et expériences entre EVP.
Si les rencontres nationales que nous organisons trois fois par an commencent à être rodées, il convient que nous travaillions au développement des rencontres de zone, selon le découpage géographique que nous avons adopté. Ces rencontres doivent permettre de faciliter un travail régulier entre des EVP dont les universités travaillent ou devraient travailler ensemble.
Enfin, à l’heure ou la loi LRU prévoit la généralisation de l’EVP dans toutes les Universités, il est important pour nous de travailler à la visibilité de la CEVPU dans le paysage de l’Enseignement Supérieur. Je pense que le travail effectué dans le cadre du colloque « santé des étudiants à l'Université : quels partenariats pour quelle politique ?", que la CEVPU organise les 11 et 12 décembre* prochains avec l’aide de la CPU et de l’ADSSU (association des médecins directeurs des services de santé universitaires) participe de cette volonté, et nous serons donc amenés à multiplier ces initiatives.
3/ Suite à la loi relative aux nouvelles responsabilités des universités,
quels seront, selon vous, le rôle et les champs d’action des vices présidents étudiants ?
L’article 9 de la LRU rend systématique l’existence d’un vice-président étudiant issu du CEVU. Cette systématisation de l’existence du vice-président étudiant est une bonne chose, puisqu’il n’existe pas à l’heure actuelle dans toutes les universités. Cependant, lors des rencontres d’Aix-Marseille en juillet 2007, la CEVPU avait proposé un amendement à cet article afin que ses fonctions soient définies de façon moins limitative, avec une action dépassant les questions de « vie étudiante en lien avec les centre régionaux des œuvres universitaires et scolaires ». Les parlementaires et le ministère ont fait le choix de ne pas retenir cette proposition, ce que nous regrettons, car il aurait dès lors été plus facile de faire du VPE un acteur politique à part entière au sein de l’Université. .
Cela étant dit, l’application qui va être faite de cet article dans chaque université va être variable, et les premières discussions que nous avons pu avoir à ce sujet montrent qu’il est déjà question, pour certains, de dépasser ce cadre législatif. Les universités vont avoir le choix entre des champs d’actions plus ou moins large de l’EVP.
Lors de nos prochaines rencontres, nous réaliserons très vraisemblablement un bilan de l’évolution du statut du EVP, en espérant que dans la majorité des Universités, ce cadre législatif aura été dépassé pour que le EVP ne soit pas cantonné aux questions de vie étudiante.
* La CEVPU organise conjointement avec l’ADSSU et le soutient de la CPU, un colloque les mardi 11 et mercredi 12 décembre 2007, sur le thème : « santé des étudiants à l’université : quels partenariats pour quelle politique ?".
Le programme et les inscriptions en ligne sur le site de la CPU
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