Page 46 - Guide Patrimoine
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L’évolution des effectifs et l’affectation des surfaces
L’estimation des besoins de chaque composante/UFR requiert l’identification des surfaces occupées et des effectifs actuels puis l’estimation de leur évolution prévisionnelle par profils.
Cette étape induit nécessairement l’analyse de la maquette pédagogique, complexe pour plusieurs motifs :
+ la variation de l’effectif étudiant durant l’année (abandons, absentéisme, stages, etc.) ;
+ l’évolution des formations existantes (évolution du nombre d’étudiants, corps professoral, équipements spécifiques) ; + l’évolution des activités de recherche existantes (évolution du nombre de chercheurs, équipements spécifiques) ; + les créations de nouvelles formations (évolution du nombre d’étudiants, corps professoral, équipements spécifiques) ; + les créations de nouvelles activités de recherche (évolution du nombre de chercheurs, équipements spécifiques) ; + l’évolution de la formation tout au long de la vie et de l’insertion professionnelle...
Une fois cela effectué, les responsables immobiliers sont en capacité de réaliser une évaluation des surfaces néces- saires au regard des types d’activité, du nombre d’occupants (par profil) et des maquettes horaires. L’objectif est de disposer d’une évaluation prévisionnelle des effectifs et des surfaces par typologie à un horizon de 5 ans.
Une attention particulière doit être apportée sur les écarts souvent constatés entre réservation de salles et occupation réelle: dans certaines opérations nouvelles ou réhabilitations, les salles sont désormais équipées d’un système de badgeage qui permet d’optimiser leur occupation et d’informer les étudiants sur la localisation des cours.
Pour chaque composante l’analyse matricielle doit mettre en exergue la surface affectée par utilisateur selon plu- sieurs thématiques :
+ Nature de l’activité (enseignement, TD, recherche, etc.) ;
+ Profils (Etudiant, enseignant, chercheur, personnel administratif, etc.) ;
+ Composantes/UFR ;
+ Typologie du local (bureaux, amphithéâtres, salles TP, salles TD, laboratoires, etc.) ; + Niveau de formation (Licence, Master 1, Master 2, Doctorat, etc.).
Cette analyse de l’affectation des surfaces permet de souligner les disparités entre les composantes/UFR. Il est en- suite nécessaire de procéder à une analyse des besoins surfaciques théoriques.
Ces besoins sont évalués au regard d’un objectif cible par profil selon l’activité exercée et la typologie du local considéré (amphithéâtre : Xm2/étudiant, bureaux ou poste de travail : Ym2/chercheur, etc.).
Le calcul des besoins théoriques en surfaces et la mise en exergue des écarts donnent une première vision utile mais incomplète.
En effet, pour avoir une représentation appropriée de la pertinence de l’affectation des surfaces, il est nécessaire de prendre en compte les caractéristiques des locaux telles que :
+ la localisation (site ou bâtiment isolé) ;
+ la présence d’une ou de plusieurs composantes dans le même bâtiment ;
+ la qualité fonctionnelle des locaux (modularité, surface utile/surface plancher ou SHON) ;
+ les équipements spécifiques ;
+ les relations fonctionnelles entre activités (proximité du centre de documentation, espaces de stockage, etc.)...
Les réponses aux nouveaux usages
L’impact de l’évolution prévisionnelle des formations et des méthodes pédagogiques ne se limite pas à la variation des effectifs de chaque composante/UFR mais va également avoir des impacts significatifs sur les besoins fonctionnels en termes d’équipements et/ou de disposition des locaux.
44 Guide méthodologique, Optimiser et rénover le patrimoine immobilier universitaire, Juin 2014


































































































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