Page 28 - Guide Patrimoine
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- Nombre de niveaux en infra et superstructure ;
- Typologie constructive : sauf cas particulier, la majeure partie des bâtiments relève d’une des 9 typologies définies de manière classique, notamment dans le guide d’utilisation de l’outil «StartEnergieCO214 ». Cette classification pourra servir dans une première approche des scénarios de bouquets de travaux de perfor- mance énergétique, de leur coût et de leur efficacité ;
- Adaptabilité fonctionnelle (structure, trame, etc.) qualifiée en 3 niveaux par exemple (très adaptable, moyennement adaptable, difficilement adaptable) ;
- Surfaces et plans : ce ne sont pas les données les plus simples à recueillir. Il convient tout d’abord de rap- peler qu’une surface fiable ne peut être que le résultat d’un relevé sur le terrain ou bien du métré d’un plan lui-même fiable. Ces conditions n’étant pas toujours réunies, il convient, dans un premier temps, de «faire avec ce que l’on a!» et on a toujours quelque chose: anciens plans papier au moins représentatifs de la structure du bâtiment, plan d’évacuation incendie par niveau qui sont souvent assez cohérents et utilisables avec quelques métrés sommaires sur le terrain, relevés préalables ou résultant de travaux15... En tout état de cause, il peut être dangereux de se contenter de valeurs surfaciques dont on ne connaît pas l’origine ou la spécification (SHON, SPC, SHOB, SDO, SU, SUN ?...)16 qui peut conduire à des valeurs allant de 1 à 2,5 !
Cf. FICHE
«Formats
graphiques P.116 en gestion de
patrimoine »
<< Pour ce qui est des relevés et de la réalisation de plans informatisés,
un paragraphe particulier est développé dans la fiche correspondante (VOIR FICHE).
- Classement de l’immeuble : Bâtiment protégé, inscrit ou classé monument historique (VOIR FICHE), Code du travail, ERP et sa catégorie,... éléments d’information qui conditionnent certaines obligations notamment en matière de sécurité incendie et d’accessibilité aux personnes en situation de handicap ;
- Point sur l’état de conformité: existence et fiabilité des diagnostics obligatoires, conformité incendie, électrique, amiante17, ascenseurs, handicap ..., prise en compte des observations et recommandations des commissions de sécurité et des bureaux de contrôle... Les mises en conformité induites nécessitent parfois de lourds travaux et des investissements conséquents, impactant significativement la stratégie patrimo- niale sur plusieurs années. L’analyse du niveau de conformité réglementaire et le recensement des travaux associés (en cours de réalisation ou planifiés) sont des préalables essentiels à la démarche ;
Cf. FICHE
«Patrimoine P.126 architectural »
- Usages: bureaux, enseignement, recherche, laboratoires scientifiques, amphithéâtres, logistique, rési- dences, équipements sportifs, stationnement... ;
- Évolution prévisible (si elle est connue) : conservation, requalification, restructuration lourde, extension, démolition, cession.
Caractéristiques techniques et énergétiques des bâtiments
Au-delà de la typologie déjà évoquée, il est indispensable de rassembler progressivement, un ensemble d’infor- mations techniques qui seront utiles, voire nécessaires, pour toutes les démarches de réflexion et toutes les actions opérationnelles ultérieures.
+ Les caractéristiques principales des composants de l’enveloppe et leur état diagnostic : il s’agit là de carac- tériser les principaux composants des lots techniques «clos et couvert » et de les qualifier en fonction de leur état de vétusté. Cela concerne :
- Le type de façade en précisant la typologie constructive par la caractérisation des matériaux de structure (pierre, béton,...), des revêtements de façade (enduit, bardages divers, ...) ou de remplissage (verre, émalit, ...) et la présence éventuelle d’une isolation thermique intérieure ou extérieure ;
- Le type de menuiseries extérieures en précisant la structure - dormant et ouvrant - (bois, acier, alumi- nium, PVC..., avec ou sans rupture de ponts thermiques) et le produit verrier (simple, double ou triple vitrage, VIR-vitrage à isolation renforcée) ;
- Le type de couverture en précisant, pour les terrasses, le type d’étanchéité et – le cas échéant - d’isolation, pour les toitures, le matériau de couverture (tuile terre cuite ou béton, ardoise, bardeaux bitumineux, bac mé- tallique, zinc...), l’existence ou non de combles accessibles et la présence éventuelle d’une isolation thermique.
Pour ce qui est des états diagnostics, et en cohérence avec «l’enquête sur la situation immobilière » annuelle
26 Guide méthodologique, Optimiser et rénover le patrimoine immobilier universitaire, Juin 2014
14 + Mis en ligne sur les sites de la Caisse des Dépôts et de la Conférence des Présidents d’Université
15 + Plans qui peuvent également se trouver chez les maîtres d’œuvre de l’opération
16 + Par exemple (bâtiment universitaire existant) : SHOB = 32 300m2 - SDO = 22 500m2 - SU = 13 100m2
17 + Le problème de la présence d’amiante dans certains bâtiments devient très préoccupant, notamment en termes de coûts de traitement et d’élimi- nation, en particulier par le durcissement de la réglementation, en application de l’arrêté du 08/04/2013 et du Décret n° 2013-594 du 5 juillet 2013


































































































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